Un texte de Martha Medeiros (Pablo Neruda merci à Adrienne d’avoir rectifié l’auteur) absolument magnifique, découvert il y a une dizaine de jours chez l’Irrégulière. Je me suis promis de me le lire chaque matin, pour ne pas oublier de le mettre en pratique.
Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n’écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l’habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
De ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d’émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les coeurs blessésIl meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu’il est malheureux
Au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
N’a fui les conseils sensés.Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !
je vais rendre malheureux un tas de gens mais il faut rendre à César etc…
ce poème n’est pas de Neruda, il est de Martha Medeiros, comme on peut le lire ici:
https://www.abc.es/cultura/libros/abci-muere-lentamente-falso-neruda-no-para-crecer-internet-200901110300-912381379582_noticia.html?ref=https:%2F%2Fwww.google.com%2F
Un tout grand merci pour la précision ! J’ai horreur des erreurs (vieux réflexe de prof 😉 ) et je viens donc de corriger !
Quelle justesse que ce poème … En Grèce 89 e jour de confinement et j’ai l’impression que le pays se meurt lentement
C’est un poème de confinement.
Tout à fait, mais dans le sens « comment apprendre à bien vivre le confinement » 😉 .
Tellement vrai, mais je pense que des tas de gens n’ont pas besoin de confinement pour vivre ainsi et ne profiter de rien et actuellement ce sont les premiers à se plaindre… ironie du sort !
D’ailleurs, il ne s’agit pas vraiment d’un poème de confinement, puisqu’il a été écrit en 2000 😉 .