Dans mon billet du 2 janvier, j’écrivais qu’un des traits qui me caractérisent le plus est cette impression d’être constamment en manque et que j’avais toujours eu des difficultés relationnelles avec mes parents.
Quant à David Foenkinos, Wikipedia nous apprend que ses parents étaient souvent absents. Est-ce pour cela que le narrateur de Les souvenirs évoque à deux reprises le manque d’affection de ses parents ? Toujours est-il que ces deux passages m’ont particulièrement touché…
On cherche toujours des raisons à l’étroitesse affective de nos parents. On cherche toujours des raisons au manque d’amour qui nous ronge. Parfois, il n’y a simplement rien à dire.
Davide Foenkinos – Les souvenirs – p. 13
Quelle idiotie d’attendre en permanence l’affection de ses parents ; il suffisait qu’ils vous jettent un petit os pour qu’on le ronge joyeusement en remuant la queue.
Davide Foenkinos – Les souvenirs – p. 201
je reconnais tout à fait
Je pense que beaucoup de personne éprouvent le manque… je n’ai jamais lu David Foenkinos