Finir mon livre ! Voilà quatre ans que j’habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours courbé sous son poids ! Autrefois j’étais un homme comme un autre homme. Je pouvais penser à ce que je voulais, j’étais libre. Maintenant, je n’ai plus qu’une conviction : je dois finir ce roman.
François Weyergans – Trois jours chez ma mère – p.83
Il y a de ces livres, que l’on peine à finir. De lire. Comme par exemple A la recherche du temps perdu, 2400 pages chez Gallimard, en collection Quarto. Un tel pavé, d’accord, on peut imaginer qu’il faille quatre ans pour le terminer. En ce qui me concerne, cela fait dix ans qu’il trône dans ma bibliothèque, sans que je l’aie même ouvert. Intimidé, que je suis.
Il y a aussi ce livre, que je peine à finir. D’écrire. Je l’ai commencé il y a une quinzaine d’années. Mais cela fait plus de dix ans qu’il traîne dans je ne sais plus quelle caisse au grenier. Régulièrement, je me dis qu’il faudrait que je le retrouve… et que je le finisse. L’envie est toujours là, mais le feu sacré est éteint…
Finalement, plutôt que le finir, je vais peut-être en commencer un autre… 😉 !
Quand j’ai eu terminé La Recherche il y a quelques années, mon beau-fils me l’a emprunté, je crains que depuis, sa lecture en soit restée au niveau des intentions.
Pour revenir aux maudites madeleines j’en ai un jour parlé sur les défis du samedi :
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2012/03/17/23731912.html
« On parle beaucoup plus souvent des gens dont on dit du mal que de ceux dont on pense du bien » – Simon Berryer, dit Sim 😉
bonne idée, a fresh start comme ils disent 😉
So, let’s go 🙂 !
J’en ai commencé des livres le soir avant de m’endormir et oublié le matin.
Bonne journée.